lyrics
Espoir, à ta pâleur,
Je puis y discerner ma douleur,
Porcelaine de céruse.
Pourtant tu ne cesseras,
De leurrer l’encre de mes canevas,
Fusain d’arquebuse.
L’avenir sans hâte,
Le dessin encercle son cadre,
Miraculeux simulacre.
Le néant au centre,
Aux contours de feux d’ambre,
Des bracelets de nacre.
Des aurores qu’enflamment,
Dans les combles de mon âme,
Voluptés et roses cramoisies.
Mortes natures,
Orfèvreries aux belles parures,
Et au parfum d’ambroisie.
Mais ces paysages éphémères,
S’évanouissent en académies délétères,
Telle une cariatide éplorée.
Le monde est ailleurs.
Et Espoir, je devine à ta divine pâleur,
Que jamais je ne serai auréolé.
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