lyrics
Mon silence est tel un candélabre,
Mais l’air que j’y inspire n’est peuplé,
Que des murs poisseux d’une cabale,
L’infini au cœur d’un clair-obscur cloîtré,
Des reliefs qui s’éteignent sous ma main,
Des reliquaires échus d’onirismes éthérés,
Un joyaux d’ambre échappé du destin.
Mon ombre n’est plus mon miroir,
Des limbes de sur-conscience,
Je suis le sien en ce tiroir,
S’enfermer dans un tel silence,
Aux aspérités si solennelles,
Que seule la faute sentence,
Accueilli en ces éclisses cérémonielles.
Je m’éloigne de vous et consomme l’éther,
La fenêtre de la dernière scène s’est fermée,
L’infini est un chœur au clair-obscur calcaire,
Des ossuaires et un consistoire opiacé,
Un cercle pentagonal où je suis restreint,
L’achromatique conclave a été mandée,
Et mon sort n’est désormais plus le mien.
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